One Health
« Une seule santé », innovation, transitions et ouverture : des personnalités extérieures témoignent.
Philippe MAUGUIN, PDG de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
INRAE – VetAgro Sup, des relations scientifiques denses qui s’inscrivent dans la durée
Les relations scientifiques entre INRAE et VetAgro Sup sont anciennes et formalisées au travers d’un accord-cadre constamment renouvelé depuis 2012. Cet accord manifeste la volonté d’INRAE et de VetAgro Sup de partager une politique scientifique dans leurs domaines de compétences en Auvergne-Rhône-Alpes. Il se concrétise au travers de cinq unités mixtes de recherche et d’une unité sous contrat .
En 2018, en association avec l’ANSES, INRAE et VetAgro Sup ont décidé de créer le réseau Santé et bien-être Animal en Auvergne-Rhône-Alpes (SAARA) afin de favoriser les collaborations interdisciplinaires et inter-organismes et d’améliorer la visibilité de la recherche en santé et bien-être animal dans la région.
Des enseignants-chercheurs font ainsi leurs recherches dans des laboratoires d’INRAE et des scientifiques d’INRAE assurent des cours ou des travaux dirigés à VetAgro Sup, sur les campus agronomique et vétérinaire. INRAE accueille également des stagiaires, des apprentis et des doctorants de VetAgro Sup.
A l’heure où notre institut prépare son document d’orientation stratégique INRAE 2030, nous souhaitons renforcer nos recherches sur une approche globale de la santé. En s’intéressant aux liens entre alimentation, environnement et santé, tout en dépassant le cloisonnement des disciplines scientifiques, cette orientation fera partie de nos priorités pour les 10 ans à venir. Son approche intégrative et transversale promue par le concept d’EcoHealth se trouve ainsi parfaitement en phase avec VetAgro Sup qui promeut le concept de One Health.
Ces approches convergentes se concrétisent notamment par des travaux portant sur les maladies émergentes ou les systèmes de production et d’élevages agroécologiques.
Le partenariat entre INRAE et VetAgro Sup sur leurs thèmes d’excellence communs, tout en apportant des réponses à des enjeux sociétaux et éthiques majeurs, contribue au développement des sites académiques de Clermont-Auvergne et de Lyon-St Etienne.
Monique ELOIT, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
OIE/ – VetAgro Sup-ENSV, Promouvoir l’approche « Une seule santé » et renforcer les capacités des services vétérinaires à l’échelle internationale
La pandémie de Covid-19 a souligné la nécessité de promouvoir l’approche « Une seule santé » afin de mieux relever les défis des maladies infectieuses émergentes à l’interface entre la santé animale, la santé humaine et la santé des écosystèmes. Près de 75 % de ces maladies sont en effet des zoonoses et nous devons former du mieux possible ceux qui seront en charge d’évaluer et de gérer ces risques à des approches interdisciplinaires.
Avec ses 182 pays membres et plus de 300 laboratoires de référence et centres collaborateurs, dont l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires située sur le campus vétérinaire de VetAgro Sup, l’OIE s’emploie à décloisonner les approches. Des initiatives telles que les ateliers ou missions conjointes que nous avons organisés avec l’OMS pour évaluer la performance des services vétérinaires et la mise en œuvre du règlement Sanitaire International y contribuent.
Plus récemment, cette expérience commune a permis une meilleure réactivité en situation de crise, avec – par exemple – la publication par l’OIE de lignes directrices sur l’appui des laboratoires vétérinaires à la réponse de santé publique à la COVID-19, que nous avons développées avec la contribution de l’OMS et de la FAO. A cet égard, je salue l’engagement de VetAgro Sup qui a su répondre présent avec plus de 5 000 analyses par semaine qui sont réalisées sur le campus dans le cadre d’un partenariat public-privé. L’approche « Une seule santé » ce sont aussi des réalisations concrètes comme cela.
Lors de ma dernière visite sur le campus de VetAgro Sup les 12 et 13 octobre 2020, j’ai pu voir à quel point l’approche « Une seule santé » était prise en compte : Lancement d’un Diplôme Inter-Etablissement « Une seule santé » par l’ENSV, création d’une chaire industrielle d’excellence « Santé Publique vétérinaire » en partenariat avec le secteur privé, projets de recherche sur les risques émergents, participation au « Hub VPH » avec l’ensemble des partenaires concernés… Tout ceci témoigne d’une vision stratégique que ne saurait démentir l’actualité sanitaire immédiate.
Il était donc tout naturel que l’OIE choisisse l’ENSV-VetAgro Sup pour héberger le secrétariat de sa nouvelle plateforme de formation à laquelle sont associés les Centres collaborateurs de l’OIE en charge de la formation des Services vétérinaires, ce d’autant que la métropole de Lyon hébergera bientôt la future Académie de l’OMS avec laquelle des projets seront développés, notamment en matière d’approche « Une seule santé ».
Nul doute que la coopération OIE-VetAgro Sup, qui est déjà ancienne, sera emmenée à franchir de nouvelles étapes et à s’intensifier dans ce contexte particulièrement porteur.
Très bon anniversaire VetAgro Sup !
Hugo Dorez, directeur général de Hawkcell
VetAgro Sup et HawkCell concours à l’émergence d’un plateau technique d’imagerie 3D de dernière génération.
L’ouverture des institutions académiques sur le monde industriel est une opportunité unique de lancer de jeunes entreprises et de les aider dans leur croissance des premières années. Le partenariat de 6 ans signé entre HawkCell et VetAgro Sup permet l’émergence d’un plateau technique d’imagerie 3D de dernière génération. Dans le contexte One Health actuel, les expertises complémentaires d’HawkCell et de VetAgro Sup permettront d’exploiter ces équipements de façon optimale, afin de faire avancer la médecine vétérinaire et humaine. Ce partenariat formalise l’installation et l’exploitation d’une IRM 1.5T GE Signa Explorer 16 canaux sur le campus vétérinaire de VetAgro Sup situé à Marcy l’Etoile.
Couplée à la technologie et l’expertise HawkCell, l’IRM offre ainsi toutes les possibilités diagnostiques aux cliniciens de l’hôpital universitaire vétérinaire. Il devient alors possible de diagnostiquer précisément les atteintes neurologiques chez l’animal et permet également des possibilités diagnostiques sur de nombreuses autres pathologies (ostéo-articulaires et musculo-tendineuses notamment).
Finalement, en raison de sa puissance diagnostique et de son caractère non invasif et non ionisant, l’IRM telle que proposée par HawkCell se positionne comme un outil de référence pour l’évaluation de molécules thérapeutiques et renforce donc l’excellence de la recherche des laboratoires du site et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sarah Bagot, Elsa Perbet et Anaïs Prébet, co-créatrices de la paille Straw’Bon®
La pollution des océans, liée à la surconsommation de plastique est l’image de batailles pour la protection de l’environnement.
Dès 2021, les ustensiles en plastique à usage unique seront interdits. Il est donc temps de trouver une alternative aux pailles en plastique. Straw’Bon® est une paille pour boire, comestible, en fruits déshydratés.
Alliant plaisir, santé et protection de l’environnement, nous avons imaginé ce projet innovant en 2019 dans le cadre de notre formation d’ingénieur agronome à VetAgro Sup. Encouragé et soutenu par les équipes pédagogiques pluridisciplinaires, ce projet est en effet né dans les laboratoires de technologie alimentaire du campus agronomique.
Grâce notamment aux nombreux conseils de nos enseignants, nous avons pu identifier et envisager le potentiel de cette idée ingénieuse, qui fait aujourd'hui l’objet d’une médiatisation nationale. Fortes de ses valeurs, nous sommes fières de dire que la paille Straw’Bon® a été présentée au concours PEPITE et intéresse de nombreux industriels et professionnels du secteur de la restauration.
Nous remercions sincèrement toutes les personnes ayant pris part de près comme de loin à ce projet.
Séverine Darsonville, administratrice du Groupe Limagrain, élue Présidente du nouveau pôle de compétitivité VEGEPOLYSVALLEY (limagrain)
En décloisonnant les mondes de la recherche institutionnelle et de l’entreprise, les partenariats public-privé sont de puissants leviers favorisant l’innovation et donc à terme la compétitivité.
La recherche publique française est reconnue comme de bon voire très bon niveau. Mais les transferts de technologies et connaissances du secteur publique d’une part et l’identification des besoins du secteur privé d’autre part, sont insuffisants. La France est plutôt à la traîne quand il s’agit de relier recherche publique et privée, surtout comparé à ses voisins allemands et néerlandais : le taux de financement de la R&D publique par les entreprises n’est que de 4 à 5 % en France contre 12 % en Allemagne et 10 % aux Pays-Bas. Le nombre de publications scientifiques publiques-privées est également plus faible en France que dans d’autres pays développés.
Les entreprises hexagonales sont-elles moins innovantes ? Non, mais elles pourraient faire mieux…
En décloisonnant les mondes de la recherche institutionnelle et de l’entreprise, les partenariats public-privé sont de puissants leviers favorisant l’innovation et donc à terme la compétitivité.
L’Etat encourage et soutient ces initiatives depuis plus de 15 ans. On peut citer le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Biotechnologies Vertes » (ex Génoplante), la création des pôles de compétitivité (VEGEPOLYS VALLEY, Lyonbiopôle), le Hub VPH (Veterinary Public Health) et plus généralement les PIA (Programme d’investissements d’avenir). Et VetAgro Sup est naturellement acteur dans certaines de ces initiatives.
Partenariat ne veut pas dire tout partager. Si chacun s’inscrit dans des finalités bien différentes (publications vs business), les deux peuvent se rejoindre avec efficacité sur des sujets précis, clairement circonscrits au départ : définir ce que l’on veut faire ensemble et ce qu’on ne fera pas.
Face aux enjeux qui nous attendent (changement climatique, démographie, durabilité et santé globale) les réponses seront à trouver dans une vision beaucoup plus transversale que par le passé et donc partenariale. Je suis convaincue que
VetAgro Sup pourra contribuer à relever ces défis.
Jean-Michel Longueval, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche
VetAgro Sup occupe une place particulière, à la fois par son positionnement régional, son rayonnement international et par ses domaines d’intervention.
Le site universitaire lyonnais présente une particularité dont il a su tirer sa force : 36 établissements et organismes d’enseignement supérieur et de recherche représentant plus de 1 000 formations et près de 165 000 étudiants. Parmi ces établissements, VetAgro Sup occupe une place particulière, à la fois par son positionnement régional, son rayonnement international et par ses domaines d’intervention : agronomie et santé vétérinaire.
Créée sur la base d’écoles historiques – 18ème siècle pour la partie lyonnaise ! – VetAgro Sup fête ses 10 années d’existence et d’excellence portées par l’engagement collectif de son personnel et de sa direction.
Aujourd’hui, l’école se fait l’écho d’une approche intégrée de la santé : « un monde, une santé » (One Health), qui raisonne particulièrement dans le contexte de pandémie mondiale qui marque cette année 2020. Plus que jamais l’approche pluridisciplinaire de la santé dans ses composantes humaine, animale et environnementale s’impose à nous. Au travers de ses partenariats socio-économiques solides, de ses formations et de sa recherche scientifique, VetAgro Sup saura sans nuls doutes développer le concept de santé unifiée au profit du territoire et au bénéfice de l’ensemble du site universitaire. C’est en tous cas l’objectif de la dynamique collective Hub VPH - Santé Publique Vétérinaire, à laquelle la Métropole de Lyon s’associe, avec, entre autres actions, la création d’une chaire industrielle en Santé Publique Vétérinaire.
Lionel Roucan, président de la Plateforme 21
VetAgro Sup est un des membres fondateurs de la Plate-forme 21 pour le développement durable, réseau qui œuvre depuis 2007 pour la transition socio écologique dans les organisations et les territoires.
Misant sur le décloisonnement et la co-construction entre acteurs professionnels (services de l’État, collectivi¬tés, entreprises, organismes professionnels, associations, enseignement et recherche) pour favoriser l’approche systémique des problématiques, l’association organise des journées d’information, des échanges de pratiques et analyses croisées ainsi que des formations.
Dans ce cadre, depuis maintenant 2017, VetAgro Sup et la Plate-forme 21 coorganisent les Rencontres de l’Écoterritorialité à l’attention des étudiants et des acteurs des territoires, qu’elles visent à rapprocher. Ce sujet d’étude sur les dynamiques territoriales de transition est né à VetAgro Sup.
L’École contribue ainsi à nourrir la réflexion de la Plate-forme 21 sur le faire autrement et les nouveaux modèles porteurs de résilience territoriale, grâce aux analyses de ses enseignants-chercheurs et des experts qu’ils mobilisent. Elle lui permet par ailleurs de mettre en œuvre les fondamentaux dont elle vise l’appropriation par les acteurs : approche systémique, prospective, anticipation et accompagnement des changements, facilitation des synergies, reconnaissance des valeurs amenant à agir. Enfin, les Rencontres fournissent une matière passionnante et propice à la publication annuelle DD’scope, qui en résume les contenus de manière pédagogique et les complète.
L’équipe du Dispensaire Vétérinaire Etudiant (DVE)
Le dispensaire est un moyen pour les étudiants de découvrir le rôle social du vétérinaire et de comprendre tous les enjeux de santé publique inhérents à leur futur métier.
« Aujourd’hui en France, quatre millions de personnes sont en situation de mal logement.
Sur Lyon, il existe seulement une vingtaine de places d’hébergement pour les hommes accompagnés de leurs chiens et aucune pour les femmes. Ainsi, l’animal est un véritable frein à la réinsertion sociale de son propriétaire : refuser l’aide et l’hébergement semble une perspective plus heureuse que la séparation d’avec l’animal. Or, il est évident que fréquenter une structure d’accueil est la première étape du processus de réinsertion. Ainsi, une telle problématique justifie les mots de l’éthologue Charlotte Nivelet : “Dans la rue, il faut en être sûr, aider l’un sans l’autre est voué à l’échec”.
Pourtant les bénéfices de l’animal auprès de ces personnes ne sont plus à prouver. D’après les études du sociologue Christophe Blanchard, le chien est non seulement un auxiliaire fonctionnel : il réchauffe, il réconforte, il recrée ou maintient le lien social. Le chien est bien souvent le seul élément stable dans la vie des personnes sans-abris. Aujourd’hui, nombreuses sont les associations visant à aider les personnes sans-abris. En revanche, il existe très peu d’associations prenant en charge le duo homme-animal et trop peu de place en structure d’accueil. C’est en partant de ce constat qu’est né le Dispensaire Vétérinaire Etudiant, avec la certitude qu’il est possible de réinsérer socialement les personnes marginalisées via leur animal. Ainsi, nous organisons des sessions bihebdomadaires pour identifier, vacciner et soigner les chiens des "Sans Domicile Fixe", sous la supervision d'un enseignant vétérinaire de Vetagro Sup, dans des centres d’hébergement dédiés. Les étudiants mettent en application leurs cours théoriques au profit d’actions concrètes et s’ouvrent ainsi à un public malheureusement sous-représenté et parfois invisible lors de leurs stages dans les cliniques vétérinaires. C’est ainsi un moyen pour eux de découvrir le rôle social du vétérinaire et de comprendre tous les enjeux de santé publique inhérents à leur futur métier. »
Professeur Yalacé Y. KABORET, directeur général de l’EISMV (Dakar)
"En tissant ce lien nord-sud, nos instituts ont développé un puissant instrument de partage et d’échange dans l’objectif de réaliser des actions de développement.."
Un partenariat au service du Global Health
Pour instaurer le développement et la modernisation de l’Ecole Inter-États des Sciences et de Médecine Vétérinaires (EISMV) de Dakar, il nous est apparu important d’intensifier la coopération et le partenariat. La signature du partenariat stratégique entre l’EISMV de Dakar et VetAgro Sup, en parallèle du conseil d’administration de l’EISMV tenu à Lomé en 2017, s’inscrit dans cette dynamique et marque le départ d’une nouvelle aventure pour nos deux instituts dont l’un est au nord et l’autre au sud. Très vite ce partenariat est devenu opérationnel et s’est attaché à atteindre des objectifs et à réaliser des projets ou programmes pour s’attaquer à la problématique Global Health. C’est ensemble que nous avons ainsi été admis comme membre du CUGH (Consortium of Universities for Global Health) en 2017. Dans cette position, nos deux institutions ont participé à certaines activités scientifiques organisées par le Consortium.
Le réseau de nos deux instituts nous a par ailleurs permis de bénéficier de l’appui technique de VetAgro Sup et de mobiliser des nouvelles ressources humaines, pédagogiques et numériques mais aussi des équipements destinés à la réhabilitation des infrastructures de la clinique équine de l’EISMV et à l’enseignement en médecine des équidés. C’est dans cette même optique, nous avons ouvert ensemble un chantier dans le cadre du projet de jumelage OIE pour l’enseignement vétérinaire. Ainsi nous avons mis en place un nouveau programme de formation initiale intégrant les notions du parcours Licence-Master-Doctorat et le concept Global Health, dédié aux étudiants vétérinaires de l’EISMV, tout en gardant à l’esprit la nécessité d’augmenter la capacité d’accueil de l’EISMV.
En tissant ce lien nord-sud, nos instituts ont développé un puissant instrument de partage et d’échange dans l’objectif de réaliser des actions de développement, d’améliorer leur image et notoriété mais aussi de s’ouvrir à de nouvelles perspectives pour contribuer véritablement à une sécurité sanitaire mondiale plus sûre.
Odair Aparecido Fernandes,
professeur titulaire en entomologie agricole à l’Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho, Faculdade de Ciências Agrárias e Veterinárias de Jaboticabal, SP, Brazil
Jane Megid,
professeur titulaire en maladies infectieuses des animaux à l’Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho, Faculdade de Medicina Veterinária e Zootecnia de Botucatu, SP, Brazil
La médecine vétérinaire au Brésil trouve son origine dans les écoles vétérinaires françaises, notamment à Lyon, première école vétérinaire au monde.
Au cours de ces années de collaboration internationale, nous avons eu l’opportunité de développer un partenariat qui montre des résultats croissants d’année en année, que ce soit par la mobilité étudiante ou la construction d´un projet commun avec les professeurs du campus vétérinaire de VetAgro Sup. Durant ces années de partenariat, nous avons, chaque année, envoyé des étudiants pour une année de formation et nous avons eu l’opportunité d’organiser des événements internationaux auxquels enseignants et personnels de VetAgro Sup ont pu participer, en personne et à distance, dont un dernier grand événement sur le thème du One Health avec une approche multi professionnelle impliquant la France, Canada et Brésil.
Le partenariat s’est renforcé et nous avons aujourd’hui un programme d’échange dans les domaines de l’ingénierie agronomique et agroalimentaire. En 2017, VetAgro Sup et l’Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho (UNESP) ont signé un accord de double diplôme pour ces formations, ce qui démontre la confiance et la force de notre collaboration.
Nous félicitons VetAgro Sup pour ces 10 années d’existence et nous espérons poursuivre cette collaboration qui témoigne de la confiance dans la qualité de l’enseignement, tout en donnant à nos étudiants et nos professeurs l’assurance d’être reçus avec toute la gentillesse et l’attention manifestées dont ils ont fait preuve jusqu’à présent.
Erick Lelouche, directeur général France de Boehringer Ingelheim
Parce qu’il existe des interactions profondes et complexes entre la vie humaine et la vie animale, notre vision, partagée avec VetAgro Sup, est de faire tomber les barrières.
C’est dans ce cadre que nous entretenons depuis plusieurs années des liens privilégiés avec VetAgro Sup, lieu d’excellence académique avec lequel nous partageons de nombreux sujets d’intérêt commun. Parmi ceux-ci figurent l’enseignement et la recherche, pour encourager l’innovation, en lien avec une approche de santé globale : une seule santé ! Ou encore One Health ! Parce qu’il existe des interactions profondes et complexes entre la vie humaine et la vie animale, notre vision, partagée avec VetAgro Sup, est de faire tomber les barrières bien trop nombreuses entre les deux médecines, humaine et vétérinaire. Les enjeux de santé publique qui en découlent sont déterminants et le progrès ne pourra venir que d’un effort collectif : dans le secteur privé comme dans le secteur public, aucune organisation ne peut à elle seule intégrer l’ensemble des étapes du parcours de soins auxquelles nous devons répondre : formation et apprentissage, prévention, détection et diagnostic, traitement et prise en charge.
La création récente de notre Chaire de Santé Publique Vétérinaire est une traduction concrète de la vision et de l’énergie qui animent notre collaboration. Elle vient également renforcer l’image d’excellence de la région lyonnaise et donc de la France dans ce domaine.
Alain Mérieux, président de l’Institut Mérieux
VetAgro Sup peut et doit assumer une mission importante pour l’avenir.
La pandémie de COVID-19 démontre l’interdépendance entre les santés humaine, animale et environnementale. Avec l’évolution de nos modes de vie, le développement d’activités humaines délétères (déforestation, urbanisation incontrôlée, intensification de l’élevage, mondialisation exacerbée…), la multiplication de telles crises sanitaires est à redouter dans les années à venir. Pour mieux les prévenir, il nous faut travailler sans frontières entre les disciplines dans une approche One Health qui allie les deux médecines humaine et vétérinaire, mais intègre également des composantes environnementales et de sécurité alimentaire, sociologiques, économiques et politiques.
Dès sa création, il y a plus de 120 ans, notre Institut familial s’est fait le promoteur d’une biologie sans frontières. Dans l’environnement infectieux mondial particulièrement complexe qui est le nôtre, où les pathogènes ne connaissent aucune barrière - ni d’espèce, ni géographique - elle prouve une fois encore sa pertinence.
Nous avons la chance de réunir à Lyon des acteurs clés de l’approche One Health : dans le domaine de l’enseignement supérieur, des industries de la santé humaine et animale, comme celui de la recherche académique et privée. N’oublions pas que l’Ecole nationale vétérinaire de Lyon, créée en 1761 par Claude Bourgelat a été la première au monde. La fusion il y a 10 ans de cette école avec l’Ecole nationale des services vétérinaires et l’Ecole nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand élargit son domaine d’expertise en l’ouvrant notamment aux problématiques d’environnement et de sécurité alimentaire. Forte de ces racines et grâce à la qualité de son enseignement, VetAgro Sup peut et doit assumer une mission importante pour l’avenir.
Il doit former les vétérinaires, les inspecteurs de santé publique et les ingénieurs agronomes dans une approche de santé globale. Il doit les préparer à travailler avec les autres acteurs de santé, dans une même vision décloisonnée et de long terme indispensable dans la lutte contre les maladies infectieuses.
©VetAgro Sup