Partenaires
Enseignants, personnels, étudiants et partenaires prennent la parole pour proposer une sélection de faits marquants de VetAgro Sup entre 2010 et 2020
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Stéphane Martinot, président de l’Université de Lyon et président de l’EAEVE
01/01/2010 : Création de VetAgro Sup
Après plusieurs années de coopérations principalement centrées sur la recherche mais aussi autour de projets de formations ponctuelles, l’École nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) et l’École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand (ENITA) ont décidé d’engager, dès 2008, une réflexion stratégique sur leurs évolutions respectives.
Intégrant ce travail dans le cadre des réformes de structurations universitaires souhaitées par l’Etat, une convergence a rapidement émergée, particulièrement appuyée sur les projets scientifiques menés en commun avec l’Institut national de la recherche agronomique (aujourd’hui INRAE). Afin de fonder concrètement ce projet de rapprochement sur des bases solides, les équipes des deux établissements ont travaillé pour bâtir des convergences dans les domaines de la recherche et de la formation mais aussi pour favoriser la vie des communautés.
De nombreuses réunions ont été organisées afin d’amplifier la connaissance mutuelle, d’analyser les modes de fonctionnement spécifiques ainsi que les caractéristiques propres à chaque établissement. Des discussions ont par ailleurs été engagées avec le ministère de tutelle, les partenaires politiques et économiques. A l’issue de cette importante période de réflexion et de concertation, les deux conseils d’administration se sont prononcés formellement sur la création d’un nouvel établissement rassemblant les deux entités initiales.
Un travail complémentaire a par la suite permis de converger vers le nom de « VetAgro Sup » et un appel à contribution interne a donné lieu à la création du logo. La naissance du nouvel établissement a été rendu possible par la motivation des personnels, le travail et l’ouverture d’esprit de tous les acteurs et surtout par la mise en place d’un projet précis et concret, fédérateur et mobilisateur.
Cette évolution est importante dans un contexte d’organisation croissante des établissements d’enseignement supérieur. La façon dont les personnels et les étudiants ont abordés cette nouvelle structuration est à mon sens exemplaire. Les résultats obtenus après 10 ans attestent d’une potentialisation des forces respectives.
Yannick Neuder, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
01/01/2010 : Création de VetAgro Sup
En 2010, l’Ecole nationale vétérinaire de Lyon, l’Ecole nationale des services vétérinaires et l’Ecole nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand fusionnaient pour créer un établissement unique, la première école en France proposant une formation de vétérinaires, d’inspecteurs de santé publique vétérinaire et d’ingénieurs agronomes.
Outre son rayonnement sur le territoire national, VetAgro Sup, par son caractère pluridisciplinaire, la qualité de ses formations et l’excellence de sa politique scientifique et de recherche, est considérée comme l’une des écoles vétérinaires les plus renommées du monde. Avec 1 500 étudiants, plus de 100 enseignants-chercheurs, des partenariats avec les grands organismes de recherche nationaux et près de 80 accords de coopération internationale, l’attractivité et l’expertise de VetAgro Sup ne se dément pas.
Ce rayonnement national et international s’est construit en complément d’une histoire, d’un enracinement local, sur le territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes. En effet, VetAgro Sup est un des fleurons universitaires de notre région. Son implication dans deux sites universitaires régionaux (Université de Lyon et Université Clermont-Auvergne) permet aux étudiants du territoire d’accéder à une large offre de formation sur deux sites, ainsi qu’à des infrastructures de haut niveau, à l’instar du plateau d’enseignement vétérinaire par simulation inauguré fin 2019, dont la région Auvergne-Rhône-Alpes est un des cofinanceurs.
Cette réussite est le fruit d’un travail collectif acharné ; je souhaite à ce titre remercier l’ensemble des personnels pour leur engagement, et bien sûr, la directrice générale, Emmanuelle Soubeyran, pour son implication depuis sa prise de fonction en 2016.
Frank Debouck, directeur de l’École centrale de Lyon
10/01/2013 : Création du CHEL[s], Collège des hautes études Lyon sciences
"Partager le savoir, une ambition commune" - L’expression des émotions dans la musique, les illusions d’optique, les innovations technologiques de rupture... Il y a bientôt 7 ans naissait le Collège des Hautes Etudes Lyon Science[s] -CHEL[s]-, une formidable initiative qui réunit aujourd’hui six établissements membres ou associés de l’Université de Lyon : l’École centrale de Lyon, VetAgro Sup, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, l’École normale supérieure de Lyon, Sciences Po Lyon et récemment Mines Saint-Étienne.
Le CHEL[s] conjugue les compétences de nos établissements pour offrir aux étudiants des atouts supplémentaires de réussite professionnelle. De brillants intervenants, enseignants dans l’une des écoles partenaires, partagent leur savoir et élargissent ainsi l’horizon des élèves, leur ouvrant de nouvelles opportunités. Chacun peut, sur sa propre initiative, enrichir son parcours en suivant un cours de l’une des autres écoles. Avec le CHEL[s], aller à la rencontre d’un autre établissement, découvrir un nouveau pan du savoir, échanger avec d’autres élèves est à la portée de chacun !
Au fil des mois, ce dispositif a rencontré un succès grandissant : plus de 17 000 personnes se sont inscrites au cours commun sur les émotions diffusé l’été dernier. Chaque MOOC est ouvert à tous, étudiants, actifs ou retraités. Les thèmes abordés sont divers et variés, à l’image de l’ensemble de nos écoles : sciences, musique, danse…
L’interdisciplinarité est au cœur de cette initiative que je suis fier d’avoir initié en janvier 2013 avec mes homologues ! Le CHEL[s] participe à la formation de futurs diplômés ouverts sur le monde, curieux, enthousiastes et ayant soif de connaissances. Longue vie au CHEL[s] !
Amandine Rave, coordinatrice du CHEL[s] d’avril 2018 à juillet 2020
10/01/2013 : Création du CHEL[s], Collège des hautes études Lyon sciences
Le Collège des Hautes Etudes Lyon Science[s] - CHEL[s] - est un objet de curiosité dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Il s’agit d’une initiative originale visant à croiser les savoirs, les pratiques et les réflexions de six grandes écoles de la région Auvergne-Rhône-Alpes (École centrale de Lyon, VetAgro Sup, CNSMD de Lyon, École normale supérieure de Lyon, Sciences Po Lyon et Mines Saint-Étienne). Ces six grandes écoles agissent dans des domaines d’expertise très différents les uns des autres. C’est d’ailleurs ce qui fait l’originalité et la richesse du CHEL[s] !
A travers différents dispositifs, les étudiants, les enseignants mais aussi le personnel de ces établissements sont encouragés à interagir, développer des projets communs, sortir des sentiers battus... C’est ainsi que j’ai vu une étudiante agronome de VetAgro Sup composer, avec brio, un poème dans le cadre de son évaluation au cours commun du CHEL[s] sur les Emotions. Ou encore, des étudiants vétérinaires de VetAgro Sup mener un projet d’installation de nichoirs connectés en milieu urbain avec des ingénieurs de l’Ecole Centrale de Lyon et des étudiants de Sciences Po Lyon.
Le CHEL[s] est un fabuleux laboratoire pour décloisonner les disciplines, créer des parcours clés en main et faire dialoguer sciences dures et sciences sociales sur des enjeux de société majeurs, comme la transition écologique par exemple.
En bref, le CHEL[s] est un véritable outil d’intelligence collective pour appréhender le monde d’aujourd’hui et de demain !
Serge Laurent, directeur de FormaSup Auvergne
01/09/2015 : Ouverture de la voie de formation des ingénieurs agronomes par l’apprentissage
FormaSup Auvergne est heureux de travailler depuis plus de 5 ans avec l’école d’ingénieurs agronomes VetAgro Sup. Grâce à ce partenariat pédagogique fort, des jeunes bénéficient d’un véritable passeport vers la réussite et l’emploi, leur proposant de se former par la voie de l’apprentissage.
VetAgro Sup permet au CFA de diversifier son offre de formations en apprentissage, en proposant un niveau de diplôme d’ingénieur dans le domaine de l’agronomie, unique sur le territoire auvergnat !
FormaSup Auvergne apprécie fortement la relation de travail établie avec les équipes encadrant l’apprentissage au sein de VetAgro Sup.
Virginie Michel, enseignante et référente pédagogique du site Martinique de la licence professionnelle ABCD, EPL de Croix Rivail
27/07/2016 : La licence professionnelle ABCD est reconnue par la démarche ISO 9001
Le lycée agricole de Croix Rivail (Martinique), déjà partenaire de VetAgro Sup pour la formation de 3 promotions d’Ingénieurs des Travaux Agricoles en formation adulte, a intégré la Licence pro ABCD en 2011.
« La mise en œuvre de ce diplôme nous a permis de constituer une large équipe pédagogique. L’agencement multi-site nous demande une très grande rigueur dans le respect du planning pédagogique, des évaluations et des séances en face à face, mais également pour le suivi des cours en web-conférence (5 ou 6 heures de décalage horaire). Notre établissement cherche avant tout à répondre aux attentes des agrobiologistes martiniquais, mais aussi à celles d’autres acteurs socio-professionnels, qui oeuvrent notamment à la transition agro-écologique des pratiques. »
Cette Licence ABCD permet ainsi à cet établissement de la Martinique d’élargir son champ d’action, toujours ancré dans les réalités du monde professionnel des Antilles et contribue à sa montée en compétence.
La Licence pro ABCD sur le site Martinique
Vincent Gauchard, co-responsable de la licence professionnelle ABCD, chargé d’ingénierie, apprentissage & formation continue au CFPPA Théodore MONOD
27/07/2016 : La licence professionnelle ABCD est reconnue par la démarche ISO 9001
Depuis le début des années 90, le Campus Théodore Monod de Rennes-Le Rheu développe des formations en agriculture biologique (AB) en direction des agriculteurs et des conseillers. Aujourd'hui, l'offre en agriculture est largement orientée vers l’AB, du Bac professionnel à la Licence pro.
« Autour de la licence, notre établissement a constitué une équipe spécialisée en AB pour assurer une formation de qualité, avec un niveau d'exigence élevé depuis le recrutement jusqu’aux épreuves finales. Il mobilise aussi des entreprises de la filière bretonne qui contribuent aux projets, études et diagnostics. Malgré les distances entre les 10 sites du diplôme, l’équipe pédagogique de la licence a imaginé 3 activités destinées à cultiver un sentiment d'appartenance à un groupe : des journées de cohésion, un voyage d’étude et une mobilité possible sur un module « métiers » vers un autre centre partenaire.
Tout cela contribue à atteindre un fort niveau de réussite et de satisfaction des apprenants (apprentis ou stagiaires), souvent au-delà de 90 %.
D'un point de vue de l’ingénierie et de la coordination pédagogique et scientifique, les échanges au sein de la Licence sont intenses et réguliers ; ce qui participe à la motivation et l'engagement des formateurs du diplôme ! »
La Licence pro ABCD sur le site Bretagne
Isabelle Desjardins,
responsable du centre d’urgences et de soins intensifs de la Clinéquine de VetAgro Sup
Dip ACVIM, ECEIM, ECVECC-LA®
Joris H. Robben,
président de l’ECVECC, Faculty of Veterinary Medicine, Utrecht University, Pays-Bas
PhD, Dip ECVECC, Dip ECVIM-CA, ECVECC®
05/10/2016 : Inauguration du centre d’urgences et de soins intensifs équine
L’urgence et les soins intensifs sont une part importante du travail quotidien de tout praticien du privé ou spécialiste vétérinaire, qu’il soit interniste, anesthésiste ou chirurgien. Cette discipline vétérinaire s’est développée préalablement autour des animaux de compagnie puis des équidés. Le Collège européen d’urgences et de soins intensifs (European College of Veterinary Emergency and Critical Care - ECVECC®) a été fondé en 2014 et sa mission est de promouvoir et de développer cette jeune discipline, à la fois dynamique et passionnante, comme spécialité vétérinaire à l’échelle européenne.
L’ECVECC élabore et supervise des programmes de formation postuniversitaire, met à jour une liste de spécialistes en urgence/soins intensifs auprès du Conseil européen de spécialisation vétérinaire (European Board for Veterinary Specialisation - EBVS®) et stimule la recherche clinique dans cette voie.
Améliorer la qualité de soins de chevaux en situation clinique critique, particulièrement les poulains nouveau-nés, les chevaux adultes en post-opératoire, demande non seulement des infrastructures appropriées comme le CUSI de la Clinéquine mais aussi l’utilisation stratégique de matériel de pointe ainsi que la présence continue de spécialistes formés et entraînés, à la fois vétérinaires et techniciens.
Une exposition de qualité pour les étudiants vétérinaires pendant leur cursus de formation est d’autant plus importante que cette discipline requiert une bonne maîtrise de soi, des connaissances adaptées et une grande exigence face aux urgences vitales parfois stressantes mais aussi face à un programme de soins qui ne laisse pas de répit. L’intensité du soin continu et l’application de mesures strictes de biosécurité nécessitent des ressources importantes pour garantir la haute qualité des soins dont ces chevaux ont besoin.
Nous sommes très fiers que ce développement voit le jour à VetAgro Sup et encourageons fortement son développement et son extension à l’échelle européenne.
Mathias Bernard, président de l’Université Clermont Auvergne (UCA)
Février 2017 : Labellisation du projet d’I-Site Clermont Auvergne Cap 20-25 – VetAgro Sup membre du consortium
En février 2017, le projet « CAP 20-25 », porté par l’Université Clermont Auvergne pour le compte d’un consortium composé des principaux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche du site clermontois - dont VetAgro Sup -, a été retenu par un jury international parmi les neuf bénéficiaires du label « I-SITE » (Initiative Science Innovation Territoire Economie), avec 10 M d’€ de financements annuels pour une période probatoire de quatre ans.
Cette réussite a été permise par la mise en œuvre, depuis les débuts des années 2010, d’une véritable politique scientifique coordonnée à l’échelle du site clermontois, qui se caractérise par la synergie entre les différents établissements et organismes et par une large ouverture des actions de recherche à l’environnement socio-économique (notamment les groupes Michelin et Limagrain, partenaires de CAP 20-25) et aux grands enjeux sociétaux de notre temps.
Le projet CAP 20-25 vise à renforcer l’attractivité et le rayonnement international de ce site et d’intensifier les relations entre le monde académique et son environnement, au moyen de différents programmes opérationnels transversaux (formations et innovation pédagogique, recherche émergente, innovation, international, vie de campus, instrumentation, politique des talents) et de quatre grands challenges scientifiques, identifiants et structurants.
VetAgro Sup est pleinement impliquée dans l’un de ces challenges, portant sur les agroécosystèmes durables dans un contexte de changement global, qui a pour principal objectif d’optimiser l’intégration des systèmes agricoles dans leur environnement et leur territoire.
La mobilisation de tous les partenaires de l’Université Clermont Auvergne au service de cet ambitieux projet de site nous permet d’envisager avec confiance l’évaluation de la phase probatoire de CAP 20-25, prévue pour l’automne 2021 et de construire une nouvelle étape de développement concerté de l’enseignement supérieur et de la recherche sur le site clermontois.
Laurent BATTUT, président du VALTOM
01/09/2017 : Création d’un partenariat entre VetAgro Sup et le VALTOM
Le partenariat entre VetAgro Sup et le VALTOM s’est construit dans la durée et se renforce naturellement du fait de la complémentarité de nos domaines d’actions.
En 2017, l’accueil par le VALTOM d’une étudiante à VetAgro Sup comme stagiaire en charge du programme OrganiCité ® a été une première étape. Ce dispositif, dont la commune de Lempdes est lauréate, consiste à accompagner les acteurs d’un territoire à la réduction et à la valorisation des biodéchets. Il a notamment permis l’accompagnement de VetAgro Sup sur la réduction du gaspillage alimentaire au sein de la restauration collective. Cette action a pu être conduite grâce à l’implication des étudiants et des équipes par le biais du dispositif « Etablissement Témoin ».
Ainsi, VetAgro Sup a été l’un des premiers établissements d’enseignement supérieur a bénéficié du soutien de professionnels de l’éducation à l’environnement et de la réduction du gaspillage alimentaire. Ces actions concrètes ont permis de mobiliser les étudiants sur ces sujets et nous espérons qu’ils garderont cette sensibilité dans le monde professionnel ainsi que dans le cadre privé.
Désormais, VetAgro Sup et le VALTOM travaillent à de nouveaux projets : accompagnement d’étudiants à des projets de réduction des déchets, campagne d’analyse de composts…
Cette collaboration est riche, les projets ne manquent pas. Les étudiants se sentent concernés par cette thématique, nous sommes donc assurés de la longévité de notre partenariat. Joyeux anniversaire et longue vie à VetAgro Sup !
Louis Schweitzer, président de la Fondation Droit Animal, Ethique & Sciences
01/01/2018 : Création de la chaire bien-être animal (BEA)
Lors du colloque organisé le 22 octobre 2020 par la Fondation droit animal éthique et sciences (L.F.D.A.) sur le bien-être animal et l’avenir de l’élevage, la double extension du rôle du vétérinaire liée aux progrès de la science, a été soulignée :
C’est dire combien la création de la chaire bien-être animal de VetAgro Sup est une initiative importante et porteuse d’avenir. Et c’est très naturellement que plusieurs orateurs du colloque ont souligné que VetAgro Sup est un établissement d’enseignement et de recherche d’excellence.
C’est aussi un établissement qui sait innover en développant, dans son domaine, comme les vétérinaires dans leur pratique, une approche partenariale. Cette dernière respecte une déontologie qui est à la base de la confiance de ceux, particuliers, éleveurs, institutions publiques, qui recourent à la science des vétérinaires. Elle est un facteur majeur d’efficacité de l’action des praticiens.
VetAgro Sup a 10 ans ; sa jeunesse, son dynamisme, sa capacité d’innovation sont porteurs d’avenir pour la profession, pour la science, pour les animaux et pour l’ensemble de la société.
Estelle Barat, présidente de l’association « Dans les Yeux d’Hulk »
23/01/2018 : Création de l’association « Dans les Yeux d’Hulk »
L’association "Dans les Yeux d'Hulk" créée en janvier 2018 est la première association de soutien à la cancérologie animale. Cette initiative est née d’une expérience personnelle et douloureuse comme le sont souvent les grands combats mais l’association « Dans les Yeux d’Hulk » n’en est pas pour autant qu’une association hommage à notre merveilleux chien, mais bel et bien une entité tournée vers l’action en apportant une contribution concrète.
Celle-ci a pour mission de collecter des fonds pour la recherche médicale en cancérologie animale, de développer la prévention et l'information sur cette problématique de santé animale qui affecte de nombreux animaux de compagnie. Mais nous avons également pour objectif de venir en aide aux familles pour assumer les soins nécessaires au traitement des cancers de leurs animaux et permettre ainsi que tous puissent bénéficier des derniers progrès de l’oncologie vétérinaire. Pour l’ensemble de ces objectifs notre structure travaille en partenariat avec le service cancérologie comparée de VetAgro Sup, premier service dédié à l’oncologie vétérinaire à avoir vu le jour en France. L’argent récolté grâce à des actions menées uniquement par de formidables bénévoles tout au long de l’année est reversé au service de cancérologie de l’établissement qui va pouvoir, dès 2021, acheter un appareil performant pour injecter dans les tumeurs les produits anti-cancéreux et ainsi en améliorer le traitement.
Par ailleurs et par le biais de l’association, les enseignants du service d’oncologie animent des conférences publiques sur cette maladie, dans un objectif d’information et de prévention qui donne toute la légitimité à notre organisme.
Fort de notre partenariat avec les équipes de VetAgro Sup, nous sommes certains que, par notre action caritative, nous pouvons faire progresser la lutte contre ce fléau et participer à l’avancée de la médecine animale mais aussi humaine en parallèle.
Philippe Prevost, chargé des coopérations numériques chez Agreenium, l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France
16/04/2018 : Création du MOOC Bio
Le MOOC Bio a été une belle aventure collective.
L’idée ayant au départ germé parmi les chercheurs d’Inrae, nous avons demandé naturellement à VetAgro Sup de porter ce projet sur le plan institutionnel, mais aussi pédagogique, du fait de sa forte légitimité dans cette thématique (ABioDoc - Le centre national de ressources en agriculture biologique, la licence professionnelle ABCD). Il a fallu beaucoup de ténacité à l’équipe projet pour faire avancer ce MOOC compte tenu de la diversité des intervenants.
Mais il faut féliciter l’équipe de VetAgro Sup pour avoir non seulement abouti rapidement à une ouverture en fanfare avec plus de 10 000 participants à la 1ère session, mais surtout pour continuer à le faire vivre, tout en lui donnant de multiples horizons, avec des partenariats internationaux et des développements pour la formation continue.
Bravo et merci à VetAgro Sup pour sa forte contribution à la visibilité des MOOC en agrobiosciences !
Guillaume Durand,
enseignant-chercheur en sciences animales, référent Master GLOQUAL Bordeaux Sciences Agro
01/09/2019 : Ouverture du master GLOQUAL « Global quality in European livestock production », enseigné en anglais
La participation de Bordeaux Sciences Agro à l’aventure du Master GLOQUAL est une plus-value à plusieurs égards.
Tout d’abord, cela permet à l’équipe pédagogique de Bordeaux Sciences Agro impliquée dans le Master GLOQUAL, d’être à la pointe dans la formation de nos étudiants au concept innovant et précurseur de la qualité globale des systèmes d’élevage. Par ailleurs, la dimension internationale du Master est une opportunité intéressante pour s’imprégner de la diversité des pratiques d’élevages au niveau international.
Enfin, notre participation au Master GLOQUAL nous permet de renforcer nos liens avec VetAgro Sup et l’Université de Lorraine/ENSAIA via un projet pédagogique transversal.
A travers mon expérience au sein du master GLOQUAL, je suis convaincu de l’intérêt de la mutualisation des compétences des universités et des écoles d’ingénieurs agronomes afin de répondre aux grands enjeux actuels et à venir de l’élevage.
Agnès Fournier,
enseignante-chercheuse en sciences animales, référente Master GLOQUAL Université de Nancy/ENSAIA
01/09/2019 : Ouverture du master GLOQUAL « Global quality in European livestock production », enseigné en anglais
Participer à la création et à la mise en œuvre du Master GLOQUAL correspond à une réelle opportunité pour l’ENSAIA.
La construction de ce projet inter-structure riche et ambitieux autour de la thématique de la qualité globale des systèmes d’élevage permet de renforcer les liens avec les collègues de VetAgro Sup, de Bordeaux Sciences Agro et de l’INRAE.
De plus, pour chacun des enseignants-chercheurs, cela donne l’occasion de transmettre les compétences de sa spécialité auprès d’étudiants issus d’horizons variés.
Christophe Chassard,
directeur de l’UMRF
Laurent RIOS,
professeur en biotechnologies et sciences des aliments – correspond VetAgro Sup de l’UMRF
03/12/2019 : Signature de la convention de partenariat qui scelle la triple tutelle de l'UMR Fromage (INRAE, UCA, VetAgro Sup)
L’Unité Mixte de Recherche sur le Fromage (UMRF 0545) est une entité récemment créée en 2017 pour fédérer trois collectifs de recherche basés sur Aurillac et Clermont-Ferrand. Les trois tutelles (Université Clermont Auvergne, INRAE et VetAgro Sup) ont choisi d’unir leurs forces et de rassembler au sein de cette unique structure tous les chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et doctorants travaillant sur le fromage.
Elle associe ainsi des personnels scientifiques aux compétences disciplinaires complémentaires : écologie microbienne, biologie moléculaire et bioanalyse (particulièrement portés par les collectifs de l’INRAE et de l’UCA), technologie alimentaire, nutrition ou encore biophysique, sciences sensorielles et du consommateur (portés spécifiquement par le collectif de VetAgro Sup).
L’objectif général de l’UMRF est de mieux comprendre la construction des qualités sensorielle et nutritionnelle des fromages traditionnels (notamment les fromages au lait cru), et ce, pour accompagner leurs évolutions/innovations en intégrant les attentes des consommateurs et les exigences sociétales en termes de sécurité sanitaire/santé et de durabilité.
Nigel Swift,
directeur R&D Boehringer Ingelheim santé animale
14/01/2020 : Lancement à Lyon du hub mondial en Santé Publique Vétérinaire, 14 janvier 2020.
Boehringer Ingelheim est fier d'être membre fondateur de l'initiative du Hub VPH de Lyon qui rassemble universitaires, industriels et publics experts en médecine, biotechnologie, diagnostic, vaccinologie, One Health, modélisation et contrôle des maladies.
La richesse de cet écosystème à Lyon en a d’ailleurs fait le lieu d'ancrage de notre nouveau centre mondial permettant la production de 500 millions de vaccins contre l'une des maladies animales les plus dévastatrices au monde, la fièvre aphteuse et de 50 millions de vaccins chaque année contre une zoonose majeure, la rage.
VetAgro Sup est un pilier central de ce hub et a été le choix logique de Boehringer Ingelheim comme siège de cette chaire. Son orientation stratégique en matière de One Health est identique à la nôtre. Nous sommes tous deux des organisations axées sur la recherche et nous croyons tous deux à l'application pratique de la science pour résoudre les problèmes de la société, que ce soit par le développement de nouveaux vaccins et de solutions pharmaceutiques, la formation de vétérinaires et de techniciens ou l'application de la modélisation mathématique pour aider au contrôle des maladies. Cette chaire VPH renforce encore notre engagement en faveur de la formation des acteurs de la santé publique vétérinaire de demain.
Cette chaire VPH renforce encore notre engagement en faveur de la formation des acteurs de la santé publique vétérinaire de demain.
Romuald Berrebi,
adjoint au directeur en charge de l'expertise et du conseil scientifique à l’Office français de la biodiversité
09/03/2020 : Ouverture du DE One Health en pratiques
Dès sa naissance en 2017, l’Agence Française pour la biodiversité (AFB, actuellement Office français de la biodiversité) a souhaité investir le lien entre biodiversité et santé globale, celles des écosystèmes, de la faune et de la flore et de la santé humaine, en cohérence avec la démarche One Health promue par les institutions internationales.
Sa première action, centrée sur la gestion des écosystèmes et la protection des hommes vis-à-vis des zoonoses, montra qu’au final, très peu de travaux scientifiques développaient une vision holistique et globale. Et force était de constater qu’il existait encore moins d’enceintes où ce nexus, à la croisée des mondes de l’écologie, des sciences vétérinaires, de l’agronomie, de l’épidémiologie et de la médecine pouvait être débattu. Alors que parallèlement l’augmentation de la fréquence des crises démontrait l’impérieuse nécessité de développer une telle vision, la crise du Covid-19 deux ans après en fut une illustration singulière. Rapidement la question du « pourquoi » émergea alors : pourquoi ces différents mondes ont des difficultés à se rapprocher et interagir ? Quelles sont les passerelles possibles ? Comment cette notion « sur le terrain » est appréhendée par les acteurs ? C’est pour répondre à ces questions que l’AFB s’est rapprochée de VetAgro Sup, certain que grâce à leurs multiples expertises, l’école avait la capacité d’apporter des éléments de réponse. Ses résultats des travaux démontrèrent la justesse de cette analyse. Et plus encore, puisque riche de son expérience, VetAgro Sup a poursuivi son implication en créant le DE One Health en pratiques » pour devenir ainsi l’un des creusets de ce nexus.
Rapidement la question du « pourquoi » émergea alors : pourquoi ces différents mondes ont des difficultés à se rapprocher et interagir ? Quelles sont les passerelles possibles ? Comment cette notion « sur le terrain » est appréhendée par les acteurs ?
©VetAgro Sup